Cellulite - Adiposité - Flaccidité - Vergetures

1. La cellulite

La cellulite est considérée comme une maladie qui modifie la texture superficielle des tissus sous-cutanés. Elle est plus fréquente chez les femmes et se situe au niveau des cuisses, de l’abdomen, des hanches et des fesses.

Elle se caractérise par un trouble de la microcirculation de l’hypoderme ou du tissu sous-cutané dont l’évolution commence par une phase odémateuse suivie d’une phase œdémato-fibrillaire, se poursuit par une phase fibrosclérotique et se termine par une sclérose, appelée liposclérose (cette phase graisseuse étant la plus grave et le plus difficile).

L’altération du tissu conjonctif produit une accumulation anormale d’eau et de toxines dans les couches profondes de la peau.

Le système lymphatique est responsable de l’élimination des déchets (toxines) des tissus. Si, pour une raison quelconque, la circulation lymphatique ne fonctionne pas correctement, les toxines s’accumulent dans cette zone, formant des nodules graisseux.

Cette entité est également connue sous le nom de lipodystrophie gynécoïde, le syndrome de la peau d’orange.

Cette affection a une étiologie multifactorielle, mal élucidée. On considère qu’elle est liée aux importantes modifications endocriniennes subies par la vie hormonale, notamment pendant la grossesse.

Un autre facteur d’influence est le tabagisme, qui provoque des altérations des parois artérielles, entraînant un durcissement des artères et des parois artérielles, ce qui entraîne une altération de l’oxygénation du tissu cellulitique.

Un mode de vie sédentaire et un manque d’exercice ou de mouvement entraînent un manque de circulation microcapillaire dans les zones touchées.

 

Le traitement sera choisi en fonction du type et du stade, et l’on classera donc la cellulite en fonction de leur localisation et leur consistance :

Selon la localisation :

  • Localisée, limitée à une région.
  • Généralisée, elle touche plusieurs régions, par exemple différentes sections de l’abdomen, les cuisses…

 

Selon la consistance :

  • Dure ou compacte : ce type de cellulite est généralement observé chez les athlètes ou les danseurs qui ont des tissus solides et bien musclés. Elle est mise en évidence par le test du pincement avec l’apparition de « peau d’orange ». En raison d’une mauvaise alimentation et d’une mauvaise oxygénation, la couche épidermique est fine et sèche et présente un aspect rugueux. En général, cela coïncide avec l’apparition de vergetures résultant de la dégradation de la peau résultant de la rupture des fibres élastiques de la peau. Ce type de cellulite ne présente aucune douleur spontanée ou provoquée.
  • Œdémateuse : elle est présente chez les femmes de tous âges, mais elle est plus fréquente chez les jeunes et les adolescentes. Chez les femmes plus âgées, elle se présente souvent sous la forme de jambes épaisses. Elle est localisée principalement dans les membres inférieurs et la peau présente la peau d’orange typique.
  • Flaccide : Ce type de cellulite est observé à la suite d’une inactivité ou chez les femmes qui ont toujours fait de la gymnastique et qui ont arrêté la pratique de cet exercice. Elle se produit également chez les patientes et patients qui suivent des traitements diététiques avec reprise par la suite d’excès de poids.
  • Mixte : combinaison des caractéristiques des types décrits ci-dessus.

 

Les différents degrés de la cellulite :

  1. Degré I : il n’y a pas de capitons.
  2. Degré II : capitons avec contraction.
  3. Degré III : capitons sans contraction.
  4. Degré IV : avec d’autres altérations associées.

 

Le traitement doit être déterminé par un médecin spécialisé. Il inclut des traitements locaux (crèmes, lotions, mousses), et un protocole simple ou combiné incluant des technologies : dermabrasion, lipomassage avec aspiration (DermoHealth), RF ou Crio-RF, dermoporation avec VMT (Virtual Mesotherapy) et les Dermoleds.

2. Adiposité

Nous définissons l’adiposité comme l’accumulation de graisse dans des zones spécifiques du corps qui provoque des changements du contour corporel. Elle est due à l’accumulation de graisse rebelle à sa diminution par l’activité physique ou le régime alimentaire. Elle est généralement localisée dans l’abdomen, les hanches, le dos, l’intérieur des genoux, genoux, etc.

Le tissu adipeux est un type spécifique du tissu conjonctif composé d’adipocytes qui sont regroupés et organisés en lobes avec leur propre approvisionnement en sang, formant ainsi ce qu’on appelle la « graisse ». Celle-ci représente environ 20 % de la masse totale du corps, ayant des fonctions multiples, certains auteurs la qualifient d’organe, comme la peau.

Le volume des cellules continue d’augmenter jusqu’à une certaine limite au cours d’une vie et dépendant fortement de l’alimentation. La localisation des cellules graisseuses primitives est déterminée génétiquement, ainsi la graisse n’est pas distribuée uniformément.

C’est pourquoi il existe des zones d’adiposité localisées. Le sexe est un autre facteur qui influence la localisation du tissu adipeux. Les femmes ont généralement une distribution gynoïde, c’est-à-dire dans le bas du torse (cuisses -culotte de cheval), tandis que les hommes ont une distribution androïde, c’est-à-dire que la plus grande concentration de tissu adipeux se trouve dans la partie supérieure du corps.

 

Les localisations les plus fréquente sont :

  • L’abdomen au-dessus et la zone infra-ombilicale
  • Hanches
  • Fesses et zone sous-fessière
  • Cuisses
  • Face interne du genou
  • Bajoue
  • Bras
  • Mollet et cheville
  • Région cervicale et dorsale
  • Dos

 

Un régime approprié permet de diminuer le volume des cellules graisseuses mais pas leur nombre. Il peut être difficile de maintenir le poids à un niveau bas après un régime, car le nombre de cellules reste le même. Or, la lipogenèse est déterminée par le nombre et non par le volume.

 

Classification :

L’augmentation du tissu adipeux peut se produire suite à une hypertrophie ou une hyperplasie des adipocytes. La première est davantage liée au surpoids et à l’obésité légère tandis que l’hyperplasie observée est généralement due à des facteurs génétiques et s’installant principalement dans la graisse fémoro-glutéale. Elle peut également être observée dans l’obésité infantile ou dans l’obésité modérée et sévère.

– L’adiposité hypertrophique, par augmentation du volume ou de la taille de la cellule graisseuse.

– L’adiposité hyperplastique, par augmentation du nombre de cellules adipeuses.

Pour traiter cette pathologie, il faut tenir compte des paramètres de pondération (taille, poids, mesures) de chaque patient, ainsi que des facteurs externes et internes qui en détermineront l’évolution comme les antécédents familiaux, les facteurs hormonaux, l’activité physique, l’attitude posturale, les habitudes alimentaires, le tabagisme, etc.

L’âge doit être pris en compte, car l’adipose locale est fortement dépendante des hormones et de ce fait, le traitement d’une femme ménopausée est différent de celui d’une jeune femme.

Il faut combiner des traitements topiques (crèmes, lotions, mousses réductrices, etc.) et un traitement déterminé par un médecin physiâtre préconisant notamment la cavitation, Dermo Health, la RF et les DermoLeds ainsi qu’un traitement systémique qui prend en compte les habitudes hygiéno-diététiques, corrigeant les facteurs prédisposants tels que le surpoids, le mode de vie sédentaire, les régimes riches en glucides et le tabagisme.

3. Flaccidité

Le relâchement de la peau est la perte d’élasticité et de fermeté de la peau causée par la destruction progressive des fibres élastiques et la détérioration des fibres de collagène. Il s’agit d’un dysfonctionnement naturel de la peau ou un vieillissement accéléré de la peau lié à la baisse de la production de collagène. Cette déficience entraîne un manque d’élasticité et de force d’adhésion au derme.

Elle doit être distinguée de ce que l’on appelle la flaccidité musculaire ou hypotonie, très fréquente chez les personnes ayant une faible activité physique, cette situation étant très différente et souvent confondue et pour laquelle, des traitements incorrects sont posés.

Présentant initialement une diminution du métabolisme cellulaire de la peau, cette diminution affecte la synthèse métabolique des protéines qui sont indispensables pour la formation de la chaine de la collagène.

Le relâchement peut se produire en raison de facteurs héréditaires. Cette prédisposition fait augmenter la flaccidité de la peau avec l’âge. La flaccidité peut être due aussi à une perte rapide de poids ou bien parce que la peau n’a pas la capacité à s’adapter à la nouvelle situation.

En conséquence, la biosynthèse des fibres de collagène et d’élastine diminue, et par conséquent aussi l’acide hyaluronique qui est la substance de base. Le réseau d’élastine et de collagène est ce qui maintient ensemble le derme et l’épiderme. La défaillance de cette structure organique complexe cause une déconnection et par conséquence, l’épiderme peut s’affaisser comme un sac vide et permettre l’émergence d’un affaissement visible.

Il est essentiel de définir clairement le degré d’engagement de la peau et l’affaissement des endroits saillants. L’observation de la zone est importante, vérifiez si elle est accompagnée par un surpoids ou de maigreur, de la présence de cellulite, de dépôts de graisse, de vergetures, d’un tonus musculaire anormal et vérifier aussi l’état veineux et lymphatique.

Il est toujours important de connaître les antécédents médicaux du patient, ses habitudes, son tabagisme, son mode de vie (sédentaire ou non), ses prises de médicaments et son statut hormonal.

La méthode idéale est de combiner les traitements locaux (crèmes, gels) et des agents physiques comprenant le Dermo Health, la RF, la dermoporation avec VMT (Virtual Mesotherapy) et Dermoleds avec un traitement systémique préventif.

4. Vergetures

Les vergetures sont le résultat d’une atrophie de la peau qui se manifeste généralement par des ondulations parallèles, facilement visibles par leur couleur rose, violette (ce serait la période initiale du sillon), ou plus évoluée avec une couleur blanchâtre.

Elles apparaissent plus fréquemment sur les fesses, la poitrine, le ventre et le dos.

Les vergetures sont le résultat de la déchirure de la trame élastique (collagène, élastine) de la peau, qui est la trame qui assure l’élasticité des tissus cutanés. Le processus de guérison de cette déchirure provoque les vergetures.

La perturbation des tissus se produit lors de changements soudains de poids suite à des perturbations hormonales propres à la puberté, la grossesse, la ménopause et les processus d’étirement et de contraction excessif de la peau.

Bien qu’elle soit plus fréquente chez les femmes, elle se produit également chez les hommes, notamment à cause du sport.

L’approche thérapeutique pour traiter les vergetures peut être unique ou combinée en fonction de leur origine et de leurs  caractéristiques.

Le traitement professionnel par microdermabrasion, Dermoleds et Dermoporation, peut être complété par un traitement à domicile à l’aide de crèmes hydratantes à l’acide rétinoïque. Les résultats dépendent de l’ampleur des vergetures et, même si elles ne disparaissent pas totalement, les améliorations de l’aspect sont significatifs.